D’autres voyages...
Islande (2015)
Un voyage rando en groupe avec Nouvelles Frontières et des personnes très sympathiques rencontrées !
Super destination et organisation!
Un régal pour les amateurs de Saumon !
(Voir plus de photos et article sur ma page perso Julie Etienne Facebook).
Inde du Nord - Rajhastan (2005)
Encore un voyage à moitié organisé avec Nouvelles Frontières où l’on passe en taxi d’une ville du Rhajastan à l’autre.
Je ne sais pas vraiment ce qui m’a conduit ( en couple ) à aller en Inde, peut-être les photos de Steve Mac Curry, l’envie de découvrir un autre style de pays, et quelques amis.
Les villes du Rhajastan sont superbes, le Taj Mahal fabuleux, mais je n’ai pas trouvé le voyage hyper facile avec les longs trajets où il n’y a rien à voir sur la route à part des paysages secs et terreux ( et quelques rares enfants parfois ), la chaleur, et la nourriture qui m’a rendu malade.
J’apprécie aujourd’hui finalement plus de regarder mes photos que je trouve pas mal, que ce que j’ai apprécié le voyage sur le coup.
Photos:
1. Jaisalmer.
2. Jodhpur, la ville bleue.
(Voir les notes perso et autres photos sur ma page Facebook Julie Etienne).
Ile de La Réunion - 2022.
Carnet de voyage sur un séjour rapide sur l'Ile de La Réunion.
Des dessins très rapides et assez spontanés au stylo noir et aux crayons de couleur :
BARCELONE - IBIZA Octobre 2024
Alors qu'arrive la fin du chaud mois d'Août de l'été 2024 je "surfe" un soir de solitude sur mon téléphone en regardant les prix des différentes compagnies aériennes low Coast enregistrées sur celui-ci...
Lili voulait voir Barcelone et je lui avais dit qu'on irait ...je lui avais parlé d'y aller en bus car je n'étais pas sûre d'avoir envie de conduire seule jusqu'à Barcelone mais " Madame" ne voulait pas y aller en bus !
Concours de circonstances je trouve des billets d'avion au départ de Marseille bon marché ( toujours !) pour les vacances de la Toussaint. Mais ça me faisait un peu râler de n'aller " qu'à " Barcelone... et par curiosité je regarde les vols pour les Baléares au départ de Barcelone et là je trouve deux allers-retour pour Ibiza avec de bons prix...j'avais envie de montrer Ibiza à Lili et puis cela nous permettrait de nous reposer un peu sur l'Ile après la vie trépidante Barcelonaise.
La semaine suivante j'adore annoncer ravie à Lili grand sourire " on part à Barcelone et à Ibiza pour la Toussain !"
Ibiza , pas la moins développée des Iles Baléares certes.
Cependant, dans mon imaginaire, moi, je sais pas vous, mais moi, quand je dis Ibiza , quand je pense Ibiza , cela représente d'abord un mythe.
D"ailleurs je ne suis visiblement pas la seule si je pense au titre du livre qu'un ancien copain de l'escalade à Saint Remy a fait sur Ibiza qui s'appelle " Ibiza Mitica".
Et puis j'adore dire Ibiza car je trouve que ça sonne bien et c'est joli, comme , par exemple , quand on dit le prénom d'une personne et qu'on le trouve joli.
J'ai écris un poème sur Ibiza ( comme je l'ai fait sur Tahiti ...) dans lequel je dis ...Ibiza...Eivissa... et je m'amuse.
Ibiza là où tout aurait commencé pour ma vie si l'on remonte à mon origine, mais on inviterait à ma table le plus grand psychanalyste du monde, je ne pourrai pas le croire s'il me disait qu'une partie de ma mémoire se souvient quelque part de ce moment de ma conception. Par contre je me souviens très bien avoir adoré y retourner par la suite en pensant toujours que j'aurai une maison " comme celles d'Ibiza"; je me souviens même en avoir parlé à certains amis qui aimaient aussi ces maisons.
Ibiza et le mythe Hippy bien sûr; les hippies que j'ai toujours bien aimé ( même si je n'aime plus trop les cheveux longs !) , qui me plaisaient déjà enfant.
Vivre comme un hippy = vivre avec la nature, mener une vie plus naturelle.
Mythe ou réalité ?!
Bon, donc, nous passons deux nuits à Barcelone où l'on s'éclate avec Lili ( le jour, pas la nuit ! ) avec la découverte de la géniale Casa Batlo, inspirée de la nature et de la mer , puis j'adore lui montrer le parc Guell, la Sagrade Familia, un peu les magasins, l'avenue des Ramblas, et nous passons un bon moment en fin d'après-midi au port avec les mouettes.
Un port, c'est souvent poétique, c'est la route pour partir, pour voyager, le mouvement , imaginer des personnes qui arrivent d'ailleurs.
Belle ville Barcelone, belle ville !
Puis vint le jour du vol pour Ibiza.
Je suis un peu inquiète et aussi surexcitée, mais... j'essaye de me calmer.
Je ne veux pas rater l'avion , arriver en retard, car à Marseille on est arrivé juste.
Je veux absolument voir Ibiza, aller avec Lili à Ibiza, j'ai hâte, hâte.
Le vol aller est loin d'être plein, et je passe un bon moment du vol à penser à tous ces sièges vides à coté de nous. Ca peut parfois faire un peu mal au coeur, mais c'est comme ça.
Et voilà, on passe au dessus des nuages, et ça va bien, car on est au dessus des nuages, pas à l'intérieur, ouf.
Et puis on atterrit assez rapidement ; pas de paysages extraordinaires en vue , une plage plutôt banale apparait , même pas avec du sable très clair, quelques hôtels à plusieurs étages, rien de bien pittoresque vu d'avion contrairement à la belle Minorque. Mais on est à Ibiza !
L'aéroport me plait ; nous sortons et allons récupérer la navette-bus qui nous mène au centre ville pas loin de l'hôtel, et comme d'habitude, je traine un petit moment la valise roulante qui fait un bruit pénible dans les rues ( " et coucou c'est nous !" ) car je ne prends jamais de taxi.
On arrive à l'hôtel, on pose tout , je suis énervée, contrariée pour un truc.
Puis nous montons à la Citadelle. On passe dans les rues du centre ancien. C'est beau."C'est beau comme dans les villages des Pouilles" je dis à Lili. C'est blanc, et les portes et les volets sont en couleurs ; c'est simple et c'est beau, comme dans bon nombre de villes blanches Méditerranéennes ou Grecques, les fleurs et les plantes sont belles, les cactus peuvent être géants, les ruelles sont très agréables.
Il fait bon, il fait bon à Ibiza ! Et on s'y sent bien !
Quelle belle fin de journée et quel beau coucher de soleil, et pareil le lendemain où on se fait un petit apéro coucher de soleil en regardant la mer et le Fort. Ma canette de Cervecera Classica de Mahou est très bonne !
On a pu voir une partie des criques et des falaises.
J'ai appris avec soulagement qu'à Ibiza à certains endroits on ne pouvait plus construire mais uniquement rénover des fermes, qu'une superficie de terrain importante étaient conservée entre les maisons, que des hippies vivaient toujours sur l'Ile, que des camions approvisionnaient les citernes des fincas car elles n'ont pas de réseaux d'eau.
J'ai appris un certain nombre de choses et ce n'était qu'un petit aperçu de l'Ile que je visite pour la 4ème, 5ème ou 6ème fois.
On aime bien la place en bas de la citadelle, elle est jolie, agréable, on s'y sent bien. J'aime bien les rues d'en bas, les boutiques. J'aime bien l'endroit où il y a le petit marché ; c'est toujours très beau ces étals de fruits et légumes avec des couleurs et des formes variées.
J'ai même presque eu envie de revenir avec un tatouage fait à Ibiza, moi qui n'en ait aucun.
La prochaine fois peut-être ? Car on reviendra à Ibiza.
Et puis voilà, il faut partir, on est pas resté longtemps, mais on est venu, c'est déjà bien.
A l'aéroport je vois des bouteilles de vin de Can Basso... vous savez ce que c'est Can Basso ? J'hésite à l'acheter , puis je ne la prend pas.
Et puis retour sur Barcelone, où, en début de soirée, on voit les écrans avec les vols pour ...Madrid, ...Minorque.
J'aurai adoré pouvoir prendre ce vol pour Minorque au lieu de rentrer.